Complément de définition (Source : http://fr.wikipedia.org/)
L’analphabétisme est l’incapacité complète à lire et à écrire, le plus souvent par manque d’apprentissage. Il se distingue de l’illettrisme, terme utilisé quand il y a eu apprentissage de la lecture et de l’écriture mais que cet apprentissage n’a pas conduit à leur maîtrise ou que la maîtrise en a été perdue.
L’analphabétisme concerne donc tout public (adultes ou enfants) qui ne possède pas les bases de l’écrit en français. Parfois, l’apprenant n’a jamais été scolarisé : il découvre ce qu’est l’écriture, pré requis essentiel à l’intégration dans la plupart des sociétés.
D’autres fois, l’apprenant a été scolarisé, mais dans une langue dont l’alphabet ou le syllabaire n’a rien à voir avec le français ou toute autre langue ayant hérité du latin ; c’est notamment le cas du chinois, du thaï, de l’arabe. L’alphabet du pays d’origine peut encore être différent et pourtant issu de l’alphabet latin (alphabet vietnamien). Par ailleurs, un cours d’alphabétisation s’accompagne souvent de l’apprentissage des bases du calcul utilisant les chiffres arabes.
Quelques chiffres (Source : http://forum-multiculturel.jeun.fr/)
Selon les recherches récentes de l’I.N.S.E.E. sur un échantillonnage de 10 000 personnes, un habitant français sur huit ne sait ni lire ni écrire.
14% des hommes et 8% des femmes ne savent ni lire ni écrire. En ce qui concerne les capacités du calcul les proportions s’inversent : 8% des hommes et 11% des femmes ne savent pas faire de calculs. Les recherches montrent que les jeunes se débrouillent mieux avec la lecture et l’écriture.
Seulement 7% des moins de 30 ans ont de très graves difficultés. Par contre le taux d’analphabétisme peut aller jusqu’à 22% parmi les sexagénaires.
